samedi 21 mars 2009

Hangzhou (杭州) la magnifique et Huang shan ( 黄山) la mystique

Après le Yunnan, après Singapour, le programme « Voyager en attendant le printemps » m’a cette fois-ci conduit vers Hangzhou(杭州) la magnifique et Huang shan ( 黄山) la mystique.

Tout d’abord, où est-ce donc ? Réponse, dans la région de Shanghai, en se dirigeant vers l’Ouest (Il y a toujours une carte de la Chine en bas de page de ce blog). Hangzhou est connu des touristes comme étant l’une des deux destinations immanquables avec Suzhou (苏州) lors d’une visite de Shanghai. Un célèbre dicton Chinois dit d’ailleurs 上有天堂,下有苏杭. Vous avez compris ? Au ciel appartient le paradis, mais sur terre il y a Suzhou et Hangzhou. Un beau dicton à la gloire de ces villes, connues pour leur charme et leur aspect pittoresque. Si j’ai eu la chance de faire étape à Suzhou il y a déjà 4 ans (merci Brigitte !), il était maintenant temps d’aller voir Hangzhou.

Intro du Routard : Où les Shanghaiens se précipitent-ils quand arrive le week-end ? A Hangzhou avec le train express. La préfecture du Zhejiang a sur garder un charme campagnard. Accrochée au rives du lac de l’ouest, entourée de collines, percée de parcs et jardins, Hangzhou reste une destination un peu à part, une ville verte peu polluée, où piétons et bicyclettes ont encore « droit de cité ».

Hangzhou s’est développée pour deux grandes raisons historiques. La première fut qu’elle ne fut rien de moins que capitale impériale de la dynastie des Song du Sud lorsque les Jürchen envahirent le Nord du pays en 1126. Elle le resta jusqu’à l’arrivée des Mongols en 1279, instaurateurs de la dynastie Yuan qui prirent le contrôle du pays et installèrent la capitale à Pékin. La deuxième fut sa grande production de thé, porcelaine et soie qui remontait jusqu’à la capitale par le Grand Canal.

Autour des 30° de latitude Nord, cette fois ce n’était ni le climat équatorial de Singapour (1°N), ni celui du Xishuangbanna (21°) qui m’attendait. Mais en volant plus de 1000 km vers le Sud, j’espérais quand même trouver un temps bien meilleur qu’à Pékin. Si Kunming (昆明) est décrite comme la cité des quatre printemps (四季如春), je pourrais alors décrire Hangzhou comme 春如四季, le printemps comme les quatre saisons.

Tout d’abord l’automne fut la saison qui m’accueillit à mon arrivée jeudi soir à Hangzhou. La pluie battante ne faiblit pas jusqu’au lendemain soir. Vendredi soir, c’est abrité sous les petits parasols des petites échoppes de Hefang jie (河坊街) que je déguste du délicieux riz à l’ananas et de belles brochettes de porc (Si le mouton est à l’honneur à Pékin, ici c’est bien le porc).

La belle balade à vélo que j'avais prévu pour le vendredi tomba, comme on dit, à l’eau. Je tente malgré tout de faire quelques pas autour du mythique lac de l’Ouest, la principale attraction touristique de la ville, mais le vent glace mes mains agrippées au manche du parapluie. Je dois me mettre à l’abri et en profite pour visiter la pharmacie Huqingyu Tang (胡庆余堂) au cœur du centre ville. A moitié pharmacie, vendant aussi bien des médicaments aux herbes chinois que des médicaments occidentaux, et à moitié musée retraçant l’histoire des produits pharmaceutiques chinois.




En fin de matinée les demoiselles Céline et Audrey, elles aussi Françaises de Pékin, me rejoignent, et grâce au routard et ses problèmes récurrents de chiffre, on manque le meilleur resto de la ville à un petit quart d’heure… Qu’à cela ne tienne, on entre dans le resto d’à coté, et on déguste l’une des spécialités de la ville, un plat de crevettes mi-cuites. Mmm, je suis pas fan !

Profitant d’une légère accalmie, on se rend au village de Longjing (龙井) en bordure de la ville. Celui-ci se trouve sur de petites collines qui sont bien surs recouvertes de plantations de thé. Car le the Longjing, thé vert aux arômes très doux, est l’un des plus connu de la Chine. Si le Pu’er du Yunnan le vaut bien en célébrité, le Longjing est de loin le plus cher. Le prix des premières récoltes est complètement déraisonnable et ce thé devient parfois un produit de luxe. Dès l’époque des Yuan, le thé Longjing était l’une des principales marchandises que l’on embarquait sur les bateaux qui remontaient le Grand Canal en direction de Pékin, la capitale impériale.


Le soir, dans un resto aux spécialités de pates (ou de nouilles, c’est selon…), nous retrouvons Vincent. Vincent revient de Huangshan, notre destination du week-end. Huangshan, la montagne jaune, est renommée dans tout le pays pour ses paysages mystiques de pics très découpés baignant dans une mer de nuages. Cela faisait près de deux ans, depuis qu’un certain Aurélien avait essayé de me convaincre de l’accompagner dans cette ascension, que j’avais gardé l’idée de grimper Huangshan dans un coin de ma tête, alors cette fois-ci, je ne pouvais pas rater l’occasion une seconde fois. Donc Vincent, ce héros, parti deux jours avant nous en éclaireur, revient de Huangshan qu’il a gravi sous la tempête de neige, avec une visibilité quasi nulle, le tout en quelques trois heures pour éviter de mourir de froid ! Si vous avez accès à Facebook, allez jetez un coup d’œil à ses photos, vous verrez … que l’on ne voit pas grand-chose !

Samedi, l’hiver est là. Après les quelques heures de bus règlementaires pour faire le trajet Hangzhou-Huangshan, on début l’ascension en début d’après-midi. On voit tout de suite le reste des tombées de neige de la veille dont nous a parlé Vincent. Et au fur et à mesure de la montée, ces petites traces grossissent de plus en plus, le chemin pavé de marches est maintenant recouvert de neige/glace vachement casse-gueule.


Les chinois montent tous (enfin, descendent, ils sont montés en téléphérique) avec des petites crampons, et ils ont bien raison ! Arrivés sur le « plateau », les filles filent se mettre à l’abri avant que le soleil ne tombe, et j’en profite pour faire le tour du « plateau » un peu plus vite. Quelques photos :





Je m’arrête au niveau de la pierre volante (飞来石), immense pierre de forme allongée suivant la verticale et qui semble juste posée sur la montagne, comme si on l’avait amené ici, d’où son nom… J’attends patiemment le coucher de soleil en sentant mon corps se refroidir terriblement. C’est bien l’hiver ! Le spectacle du coucher n’est pas inoubliable car il se couche justement dans la mer de nuage.


Je prends alors les jambes à mon coup, devant regagner l’hôtel avant de me retrouver bloqué sur la montagne dans le froid et l’obscurité, mais au milieu des files de chinois, et sans crampons sur les marches terriblement glissantes, ce n’est pas bien facile. J’atteins finalement mon objectif, l’hôtel Beihai (北海宾馆), immense hôtel de montagne sur ce plateau de Huangshan. Arrivé à la réception, c’est la stupéfaction. Vous êtes Hongyu ! Mais vous êtes un homme ! Ici, on ne mélange pas les hommes et les femmes dans les chambres, et le lit qu’ils m’ont assigné… est en compagnie de 5 adorables jeunes filles. Il n’y aura rien à faire, on est finalement logé dans une chambre au sous-sol, chambre habituellement non utilisée pour les clients….

L'hôtel Beihai

Dimanche matin, réveil avant l’aurore, direction le pic du lion 狮子峰 pour admirer le lever du soleil. Il y a foule ! Enfin, après Yuanyang, je suis habitué.


Touristes au lever du soleil ;-)

La mer de nuages

Après un solide petit déjeuner buffet, on se met en route, cette fois équipés de crampons, en direction de la route de l’Ouest, la deuxième voie d’accès, beaucoup plus longue et spectaculaire que la voie de l’Est que nous avions empruntés à la montée. Les photos parlent d’elles-mêmes, et remarquez bien la douce progression de l’hiver vers le printemps au fur et à mesure de la descente :

Une pierre volante

Notre équipée

ça descend raide!

Le téléphone mobile

Des Mei Nü (美女)

Un courageux

Des très courageux,

Un moins courageux...


Retour à Hangzhou dans la soirée, on dine dans un petit resto Taïwanais à coté de l’auberge (la 杭州国际青年旅舍, celle du centre sur 南山路 mais qu’aucun chauffeur ne connait). De délicieuses nouilles (ou pates, c’est selon) à l’anguille, des pâtisseries au Durian (étrange…) et bien sur le fruit du dragon !

Lundi, l’été est là. Les pulls sont au placard, on enfourche nos destriers (de magnifiques vélibs !), et c’est parti pour une grande balade autour du lac Xihu, ses jardins, ses pagodes, ses petits bateaux (traditionnels et aviron moderne !)…

Les Vélib de Hangzhou!

A vélo avec Céline et Audrey

Sur une des grandes digues du lac

Pause au Feilaifeng (飞来峰) et au temple Lingyinsi (灵隐寺) qui en valent sacrément le détour: le Feilafeng pour ses scultpures rupestres, assez rares en Chine du Sud, et qui rappellent celles de Datong ou de Longmen et le temple Lyinyin si pour ses dimensions extraordinaires!

Reproduction de Longmen

Un Buddha rieur (riant de la bétise du monde...)

On se croirait presque dans la jungle!


Le temple principal du Lingyin Si.

Un Buddha gigantesque (plus de 25m)

Le but ici est d'arriver à lancer et coincer une pièce dans un relief de cette gravure de scène mythologique

Mais je soupçonne les gens de tricher...

Près de la sortie, c'est vert, calme, reposant...

Voilà, le soleil se couche sur ce beau lundi estival et sur mon dernier week-end dans le Sud du programme « Voyager en attendant le printemps ». Car le printemps est à Pékin, enfin ! On passe les 20°c tous les jours, ouf !


dimanche 8 mars 2009

Singapour ou la Chine pour les nuls - 新加坡,初学者的中国

Singapour depuis Pékin, c’est avant tout un bon moyen pour gagner autant de degrés Celsius qu’on en perd en latitude Nord…


Mais pourquoi parler de Singapour dans un blog sur la Chine ? Parce que les liens avec la Chine sont très étroits. L’ile de Singapour a beau être située à l’extrémité de la Péninsule Malaise et donc originellement peuplée de Malais, ceux-ci ont perdu l’autorité sur ce territoire depuis bien longtemps maintenant. Si ils se sont surtout retrouvés aux prises avec les Portugais sur la Péninsule, ce sont les Anglais qui sont venus plantés leur drapeau sur l’Ile du Lion, Singapour, il y a bientôt 200 ans en 1819. Un nom est désormais mythique à Singapour, Sir Thomas Stamford Raffles, le Capitaine de l’expédition Anglaise venue s’installer ici. Avec le développement (grâce au commerce) de Singapour, sont venus s’installer énormément de Chinois des Provinces du Sud venus chercher l’emploi et la richesse pour eux et leur famille restée dans la misère en Chine. Singapour, c’est un peu le Nouveau Monde Chinois. Aujourd’hui, plus de trois Singapourien sur 4 est d’origine Chinoise. 78% des habitants de l’Ile descendent des migrants de Chine, un nombre incroyablement élevé !

Quelques faits pour éviter les idées fausses ou incomplètes.
  • Singapour, Ile-Ville-État située à l’extrémité Sud de la partie péninsulaire de la Malaisie, symbolise l’extrémité Sud de l’Asie du Sud-est. Une petite carte ci-dessus pour vous aider à vous repérer, mais allez plutôt jeter un coup d’œil ici, c’est beaucoup plus détaillé, et vous verrez précisément où j’ai pu dormir.
  • Singapour, c’est 1° de latitude Nord, donc beaucoup plus au Sud que Hong-Kong (22°N) et du Sud de la Chine.
  • Singapour, c’est un cap à passer pour se rendre d’Inde en Chine (ou inversement), la longue Péninsule Thaïlando-Malaisienne faisant en effet barrage au bateaux. Cette position stratégique fut un facteur déterminant du développement de son port. Le port de Singapour bataille aujourd’hui avec ceux de Rotterdam et celui de Hong-Kong/Macao/Shenzhen pour la place de plus grand port Mondial.
  • Singapour, c’est l’un des 4 dragons d’Asie, le plus au Sud. Les suivants étant Hong-Kong, Taïwan, et la Corée du Sud. A ce titre, quand on vient de Chine, l’impression de richesse, de modernité et de développement est grande. Le principe du bonheur singapourien est d’ailleurs le bonheur par la prospérité économique. Il parait d’ailleurs que l’idéal d’un Singapourien, ce sont les 5C : Credit Card, Car, Cash, Condominium, Club.

Le drapeau Singapourien possède cinq étoiles qui symbolisent respectivement Démocratie, Paix, Progrès, Justice et Egalité.

De Démocratie, il n’y en a pas, car si le gouvernement organise des élections, il se permet de remplacer les élus quelques mois après s’ils ne leur plaisent pas. De plus si des représentants locaux sont élus parmi l’opposition, leur juridiction est automatiquement délaissée par le gouvernement, ce qui incite la population à suivre l’axe principal. Quand on est Français, on critique facilement tout ce qui n’est pas démocratique. Mais le fait est qu’ici, ça marche. Ça marche parce que le gouvernement agit pour son peuple (en évitant d’aller jouer et perdre le revenu du pays à Macao comme c’est le cas en Birmanie…) et que le pays prospère.

Le Progrès, second principe du pays est en effet au cœur de la politique des dirigeants qui ont organisé le pays pour le faire passer d’une cité détruite à la sortie de l’occupation par les Japonais à une cité rayonnante dans les années 80, son port et son centre financier étant au cœur de cet essor, et ce jusqu’à la crise Asiatique de 97.

La Paix, troisième principe, est quelque chose de difficile à atteindre lorsque la population du pays est constituée de quatre groupes communautaires. Les Chinois sont majoritaires et tiennent les rênes économiques (comme en Malaisie) et politiques (le premier ministre est Chinois). Les Malais sont les habitants d’origines et vivent aujourd’hui dans des conditions beaucoup moins aisées que les Chinois. Les Indiens sont les moins nombreux et les plus pauvres. Le quatrième groupe, un peu à part, est constitué des étrangers. Bien souvent sans la nationalité Singapourienne, ils ne sont donc pas représentés dans les statistiques. Descendants des anciens colons ou nouveaux colons des grandes multinationales, ceux-ci se croisent à tous les coins de rue (du moins du point de vue de quelqu’un qui sort de Chine…). Ils sont riches et respectés de la population comme du gouvernement car ils apportent les capitaux.

Quatrième étoile, la Justice. Le gouvernement étant autoritaire, elle ne peut être qu’autoritaire. Les opposants aux régimes sont écartés, mais cela ne devrait pas nous étonner sous un régime non-démocratique. Il est à noter que les étrangers ne sont pas épargnés par la justice du pays, les trafiquants de drogue sont punis de la peine de mort, d’origine Singapourienne ou non. On est prévenu en rentrant dans le pays, c’est écrit en gros sur la carte d’arrivée !

Enfin l’Égalité est assurément un principe important dans ce pays formé de différents groupes communautaires. Il semblerait que cette égalité soit respectée. Bien que les Chinois soient représentés à la tête du pouvoir, le gouvernement intègre des membres des différents groupes et il n’existe pas de politique discriminatoire. Un exemple, le service miliaire. Bien connu dans le monde entier car il est imposé à tous les jeunes garçons à leur majorité et dure 2 ans. Les Singapouriens qui intègrent les grandes universités internationales sont ainsi toujours pus âgés que leurs camarades. Ce service militaire a été instauré à l’indépendance du pays, en 1965. Les dirigeants du pays ont en effet regardés autour d’eux. Singap, petit pays, fraichement indépendant, entouré de pays instables musulmans. Le rapprochement avec Israël fut rapide, et ils demandèrent à l’armée Israélienne de venir former leur armée ! Donc 2 ans de service militaire obligatoire pour tous, Chinois, Malais, Indien, ou même étranger ayant séjourné un certain laps de temps sur l’ile. D’après notre guide Anglaise du musée national de Singapour, ce service militaire rapproche fortement les individus et est un facteur important de la cohésion nationale aujourd’hui. A ne pas supprimer selon elle, même si les pays alentours se stabilisent.

C’est donc perdu au milieu des Chinois finissant toute leur phrase par la, des Malais et de leur Mee Goreng, et des Indiens et de leur 33, des étrangères d’Europe du Nord et leur mètre 90, qu’on retrouve un certain Arnaud, fier représentant de la culture du Sud-Ouest de la France, venu chercher l’aventure dans ce petit dragon.


Vous pouvez retrouver ses aventures sur son blog. Ce qui en ressort, c’est avant tout que Singapour, c’est une bonne base de départ pour l’exploration du Sud-Est Asiatique. Par contre, comme il nous contait rarement ce qui se passait réellement sur l’Ile du Lion (Signification de Singapour en Malais), il a bien fallu que j’aille y faire un tour pour me faire une idée.

Car oui, d’idée, je n’en avais pas beaucoup, et plutôt fausses. J’y ai découvert, comme le dit si bien Arnaud, la Chine pour les nuls. Avec l’Anglais comme première langue officielle, la barrière de la langue n’est pas trop terrible. Les pays est moderne, confortable, et le nombre de connectés à l’ADSL surpasserait à coup sur le critère de développement de Maxime. Le climat est équatorial, donc chaud et humide, mais largement dans la limite du supportable (sauf, peut-être quand on arrive juste de Pékin avec sa température négative et ses presque 0 degrés d’humidité), surtout quand on vit à 15 mètres d’une piscine extérieur, et que les plages paradisiaques de Malaisie et d’Indonésie sont la porte d’à coté.

La Chine pour les Nuls. Si Arnaud ne recherchait pas l’aspect Culture et Langue Chinoise dans son projet de master à Singapour, j’ai découvert au cours de mon passage ici bas, que c’est pourtant une raison possible de départ pour Singap. Les Chinois sont très nombreux et majoritaires, le Mandarin (la langue officielle parlée par tous les Chinois de Chine en supplément de leur dialecte) est la deuxième langue officielle, et c’est réellement la langue parlée par les Chinois de Singapour. Toutes les conversations que je pouvais surprendre au resto, dans la rue, dans le métro, etc, se faisaient en Mandarin. Ce n’est donc pas qu’une langue de gouvernement, d’école ou de commerce, c’est vraiment une langue de tous les jours parmi la population Chinoise. Le quartier appelé Chinatown est vraiment Chinois, on se croirait indéniablement en Chine, bien que plus de 2000 km au Sud… Il est donc possible de partir étudier à Singapour, de réaliser son master et sa recherche en Anglais à l’université locale, la NUS, et de continuer à apprendre le Mandarin tout en le pratiquant comme on pourrait le faire à Tsinghua : avec les étudiants Chinois, les chauffeurs de taxi, les serveurs au restaurant…

Ainsi si n’existait pas l’argument béton que ma spécialité n’est pas présente à la NUS, je pourrais bien regretter d’être parti à Pékin plutôt qu’à Singapour ! Car ici il fait beau et chaud, la ville est saine, beaucoup plus saine que les villes Chinoise. Le nombre de voiture est limité, la pollution de l’air est inexistante (toujours du point de vue Pékinois). Les rues ne sont pas forcément interminablement droites, d’une largeur invraissemblable et toujours en damiers. Ici la ville a laissé l’histoire la façonner. Entre Chinatown, le CBD, le quartier colonial, la Marina, Little India, Arab Street, les villages malais, les réserves naturelles, la diversité surprend !

Assez parlé, place aux photos:

Le marché de Chinatown

Le nouveau quartier de Boat Quay, un ensemble de petits restos charmants sur la Singapore River

L'embouchure de la Singapore River, un pont mythique et un grand hôtel dans un pur style colonial

Le Merlion, emblème de la ville moderne

Manger Chinois dans la Rue, un régal!



Puis on a profité du week-end pour "fuir" la ville, direction l'ile de Bintan en Indonésie. Admirez!


Notre "Bungalow"

Id

Le soleil avec son joli halo

Un ciel magnifique!

Chez nous


La Bande débarque!

Direction le palmier, et on va se battre en duel!

Qui tiendra le plus longtemps?

Un village de pécheur

Couleurs locales


Le même village

Arnaud et son nouvel ami, notre chauffeur du week-end

Couleurs du soir

Le moyen de transport le plus apprécié de l'ile: la moto. La famille entière, même avec 3 enfants, y monte ensemble

Retour à Singap! Ici le parlement

Le Padang, immense esplanade léguée par les Anglais. S'y déroulent les matchs de Cricket et les parades militaires


Une cathédrale, en béton toute blanche, très coloniale


Pour ceux qui n'oseraient pas...

Le Raffles Hotel, hotel de luxe de Singapour, connu sur l'Ile comme dans le Monde entier. Un petit bijou.


Clarck Quay, ou la climatisation en plein Air pour les enfiévrés de la vie Nocturne

Une herboristerie bien Chinoise

Même ici ils sont présents...



Singapour, toujours en mouvement! Ils construisent ici de nouveaux casinos, sur l'eau...

Ici la fontaine la plus lourde du monde. La plus moche aussi. Mais bon, c'est la fontaine de la richesse, alors gongxi facai...

Le Macrichie Reservoir Park, un immense parc protégé dans le centre de l'Ile. On a du mal à se croire à 2 pas d'une métropole internationale! On peut d'ailleurs sur le ravissant lac.

J'ai croisé des dizaines et des dizaines de petits soldats au cours de ma balade. On aurait dit des petits x à Barcelo...

Au milieu de la Canopée

Une dernière image avant de reprendre l'avion: des Hyènes dans le Night Safari, une attraction les plus populaire de Singap! On a pu y admirer le Roi Lion...

Voilà, Singapour, c'est fini, vous pouvez maintenant éteindre l'ordinateur et reprendre une activité normale. A la semaine prochaine, direction Huangshan et Hangzhou!